Sur les chantiers de démolition ou de réhabilitation, ARCH:éthik peut réaliser le diagnostic PMD (Produits – Matériaux – Déchets) portant sur la gestion des déchets des bâtiments conformément au décret n°2011-610 du 31 mai 2011 (complété par l’arrêté du 19 décembre 2011).
Ce diagnostic permet d’identifier un gisement de matériaux qui pourraient devenir matériaux ressource.
ARCH:éthik définit la quantité de matériaux potentiellement acceptables sur les sites de stockage dédiés.
Afin de pouvoir stocker les matériaux sélectionnés, ARCH:éthik a créé un partenariat avec une Association locale. Cela nous permet de lancer l'expérimentation à Mâcon et ses alentours.
Nous travaillons conjointement sur deux points :
— Le service de collecte des matériaux, réalisé par des personnes en réinsertion sous la responsabilité de l’Association, qui a par ailleurs déjà une solide expérience dans la collecte de meubles (et autres objets). Cette collecte des matériaux se fera dans un premier temps sous le contrôle d'ARCH:éthik, afin d'accompagner les personnes à la manutention des matériaux potentiellement réemployables ;
— Le stockage et son organisation, sachant que l’Association a accepté de mettre à notre disposition gratuitement un espace de stockage intérieur assez grand pour commencer l’expérience ;
Nous avons également créé un partenariat avec une entreprise volontaire pour participer à l’expérience, Cette entreprise met à notre disposition un espace de stockage extérieur conséquent pour les matériaux ne nécessitant pas d’être mis à l’abri. Cette entreprise participe aussi activement en nous fournissant des compétences humaines et logistiques pour l’acheminement (qui doivent être facturées au Maître d’Ouvrage) telles que : camion plateau avec grue intégrée, chauffeur habilité.
Nous avons prévu de réinvestir l’argent de la vente des matériaux issu de cette première phase d’expérience, pour :
1/ Investir dans une plate-forme physique : si les matériaux trouvent facilement acquéreurs et que différents Maîtres d’Ouvrages s’impliquent au sujet du réemploi, nous pourrons ultérieurement réinvestir l’argent dans la location d’une plate-forme physique indépendante de celle qui nous aura permis de lancer l’expérience et parfaitement adaptée à l’usage.
Si tout ou partie des matériaux ne trouvent pas acquéreurs dans un délai raisonnable, nous prendrons à notre charge la mise en déchèterie. Nous ne maîtrisons pas la demande des acheteurs (particuliers, entreprises) mais c’est un pari que nous voulons tenter.
Dans tous les cas, le service de collecte sera au moins réglé à l’Association et à l’entreprise qui nous épaulent dans notre démarche.
2/ Financer une plate-forme numérique (onglet sur notre site internet) qui permettra aux acheteurs (particuliers, entreprises) d’avoir une « première vitrine » avant de se déplacer pour récupérer les matériaux sur la plate-forme physique.
Ainsi, pour la mise en place d’un modèle circulaire vertueux, nous avons bien conscience de l’effort que tous les maillons de la chaîne fournissent :
- le Maître d’Ouvrage,
- les entités qui forment la main d’œuvre de l’économie sociale et solidaire,
- les entreprises qui peuvent nous fournir leur stock de matériaux inutilisés, se servir dans le stock ou nous aider dans le transport et la manipulation des matériaux lourds et/ou encombrant,
- les revendeurs qui sont déjà en place dans le circuit du réemploi de matériaux (vieilles pierres, matériaux anciens dits de qualité,…)
- et enfin, les architectes qui pourront alimenter la plate-forme sélectionner des matériaux de réemploi pour leur projets en neuf ou en rénovation.
L’agence ARCH : éthik se propose d’encadrer l’ensemble des manœuvres, de gérer les flux des matériaux et d’initier un mouvement sans aucun modèle économique sur lequel s’appuyer. Si d’autres plate-formes de matériaux de réemploi ont vu le jour ailleurs en France, nous avons la conviction que chaque plate-forme doit être réfléchie, gérée et positionnée en fonction d’un environnement local.
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